Avant Après la greffe de cheveux de Rafael Nadal

Couverture de notre article sur l'avant après de la greffe de cheveux de Rafael Nadal.
Contributeurs
Marc
Créateur de Gen Hair
Marie Curie
Dermatologue
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Nadal, c’est l’incarnation de la domination sur terre battue avec 14 titres à Roland-Garros, mais aussi un maître de Wimbledon et un champion olympique. Que vous soyez amateur de tennis ou non, vous connaissez forcément son nom. Et pour cause : il a marqué l’histoire de ce sport par sa polyvalence et sa longévité.

Mais derrière les titres légendaires et la puissance exceptionnelle de son jeu se cache une histoire plus intime : sa lutte contre la calvitie. Eh oui, en matière de pilosité, nous ne sommes pas tous égaux. Même une icône mondiale du sport n’échappe pas aux effets du temps.

Autrefois abondante, la chevelure de Rafael Nadal s’est peu à peu clairsemée, jusqu’à ce qu’il prenne une décision que beaucoup hésitent encore à assumer publiquement.

Si vous vous interrogez sur les solutions modernes face à la chute de cheveux, son parcours pourrait bien vous apporter des réponses. Voici un avant/après de la greffe de cheveux de Rafael Nadal. En espérant que son expérience puisse vous éclairer sur les avancées actuelles en matière de restauration capillaire.

Nadal avant sa greffe de cheveux Nadal après sa greffe capillaire

Avant la greffe de cheveux de Rafael Nadal

La relation de Rafael Nadal avec ses cheveux n’a pas toujours été compliquée. Au début de sa carrière, il affichait une chevelure dense, sauvage, qui faisait totalement partie de son image. Vous vous en souvenez, non ? Ces mèches trempées de sueur qui collaient à son front pendant les matchs… Et sa coiffure décontractée lors des soirées de gala, naturelle mais marquante. C’était devenu une vraie signature.

Et soyons honnêtes : combien de femmes l’ont trouvé craquant à l’époque ? Vous avez sûrement connu, vous aussi, une ou deux personnes dans votre entourage – voire plus – qui le trouvaient charmant. (Je l’avoue, moi aussi ça m’agaçait un peu !)

Mais comme chez beaucoup d’hommes, les premières marques du temps ont commencé à se faire sentir.

C’est en 2016 que les fans et les médias ont commencé à relever les signes visibles d’une calvitie naissante chez le Majorquin. Certaines photos prises à Melbourne cette année-là montraient clairement une perte de densité capillaire sur le sommet de sa tête.


D’après les spécialistes, Nadal présentait les symptômes d’une calvitie androgénétique de type Norwood III : recul de la ligne frontale et dégarnissement au niveau du vertex.

Et comme vous l’auriez peut-être fait à sa place, il a essayé de camoufler tout ça. Résultat : des bandeaux portés à chaque match. Pratique, non ?

Contrairement à Jean Dujardin qui, lui, coiffait ses cheveux du côté le plus fourni (un peu comme moi avant ma greffe capillaire), Nadal a misé sur l’accessoire. Bandeau vissé sur le front, look sport maîtrisé… mais vous vous en doutez, les gens ont vite compris qu'il y avait anguille sous roche.


Très vite, les rumeurs ont enflé. Et de fil en aiguille, notre champion de tennis s’est retrouvé dans le viseur des réseaux sociaux. Cible facile, comme toujours dès qu’il s’agit d’un problème capillaire un peu visible.

La première intervention capillaire du champion de tennis : une décision discrète mais médiatisée

En novembre 2016, Rafael Nadal a pris une décision que vous avez peut-être envisagée vous aussi un jour : celle de passer par la case greffe capillaire. Même s’il ne l’a jamais confirmé publiquement, plusieurs sources fiables affirment qu’il s’est rendu dans une clinique spécialisée à Madrid pour une première intervention.

L’opération aurait duré plus de dix heures, réparties sur deux séances. Pendant ce temps, les médecins lui auraient implanté environ 4 500 follicules pileux — ce qui représente à peu près 10 000 cheveux. Pas mal, non ?

Côté budget, on parle d’un montant compris entre 6 000 et 9 000 euros. Une somme importante, bien sûr, mais qui reste relativement accessible si on la compare à d’autres célébrités du même niveau comme Christophe Willem ou Cyril Lignac. Et puis pour vous, qui réfléchissez peut-être à cette option, c’est bon à savoir.

La technique utilisée ? La FUE — extraction d’unités folliculaires. Si vous vous êtes déjà un peu renseigné, vous savez que c’est l’une des méthodes les plus modernes et les moins invasives. Elle consiste à prélever des follicules à l’arrière ou sur les côtés de la tête — là où les cheveux sont généralement les plus résistants à la fameuse hormone DHT, responsable de la chute — pour ensuite les réimplanter dans les zones dégarnies. Un travail minutieux, discret, et surtout durable.

Alors certes, un tel montant peut vous freiner, et je le comprends parfaitement. Vous n’êtes pas le seul dans ce cas-là. Mais rassurez-vous : il existe aujourd’hui des alternatives plus abordables, notamment en Turquie, où de nombreuses cliniques proposent des greffes capillaires de qualité, à des prix bien plus accessibles. Et tout cela sans pour autant sacrifier la qualité ou la sécurité de l’intervention. Qui a dit que les Français étaient les meilleurs en greffe capillaire ?

Après la greffe de cheveux de Rafael Nadal : des résultats mitigés et une seconde intervention

Après cette première greffe, les résultats ont été encourageants. Mais soyons honnêtes : Nadal n’avait pas retrouvé sa chevelure d’antan. Comme c’est souvent le cas — et peut-être l’avez-vous déjà entendu — les cheveux greffés ont bien pris racine, ils ont commencé à pousser… mais le problème de fond persistait. Ses cheveux naturels, ceux qui n’avaient pas été transplantés, continuaient de tomber. Eh oui, quand on est génétiquement prédisposé à la calvitie, le combat ne s’arrête pas à une seule intervention.

Je ne sais pas si vous vous souvenez du tournoi de Wimbledon, à l’été 2018 ? C’est à ce moment-là que le sujet est revenu sur le devant de la scène. En retirant son bandeau pour le lancer à ses fans, Nadal a involontairement révélé l’étendue de sa perte de cheveux. Et comme vous pouvez l’imaginer, les réseaux sociaux ne se sont pas fait prier. Les images ont tourné en boucle, et une nouvelle vague de commentaires et de spéculations a éclaté. Je me souviens encore très bien des mèmes qui inondaient Internet à l’époque…


Face à cette situation, il aurait décidé de repasser par la case bistouri, et ce, la même année. L’objectif était clair : densifier davantage sa chevelure, combler les zones dégarnies, et harmoniser le tout. Les spécialistes capillaires le disent souvent : même si les cheveux greffés restent bien en place — parce qu’ils sont résistants à l’hormone DHT — les cheveux naturels, eux, continuent de chuter avec le temps. Du coup, il faut souvent plusieurs interventions pour garder une densité homogène.

Au fond, prendre soin de ses cheveux quand on est concerné par la calvitie, c’est un peu comme entretenir un jardin : si vous ne suivez pas l’évolution, les mauvaises surprises finissent par revenir.

L'impact psychologique et médiatique de la calvitie chez une star du sport

La calvitie de Rafael Nadal illustre parfaitement à quel point la perte de cheveux peut avoir un impact psychologique, même chez les hommes les plus accomplis. Et ce n’est pas parce qu’on a du succès qu’on est à l’abri du doute ou de l’inconfort face au miroir.

Certains de ses fans affirment qu’ils l’aiment tout autant chauve — et c’est sûrement sincère — mais le simple fait que Nadal ait choisi d’avoir recours à une greffe montre à quel point les cheveux peuvent jouer un rôle central dans la perception de soi, et dans la confiance en soi. Peut-être que vous aussi, vous ressentez ça : ce petit quelque chose qui vous échappe, ce détail capillaire qui vous colle à la peau plus qu’il ne devrait.

Dans le monde ultra-médiatisé du sport pro, où chaque détail est scruté, la moindre évolution devient sujet à débat. Ce qui aurait pu rester une affaire personnelle est devenu un sujet public. Chaque apparition de Nadal génère son lot d’analyses — et pas sur son revers lifté, mais sur… l’état de sa chevelure.

Cette obsession collective en dit long. La calvitie reste un tabou, alors qu’elle touche une immense partie des hommes. C’est banal, oui. Mais dans notre société, ce qui est banal n’est pas toujours accepté. Et quand c’est votre image qui est exposée en permanence, ça devient un poids supplémentaire à porter.

Pourquoi les sportifs de haut niveau choisissent la technique FUE pour lutter contre l’alopécie ?

Pour sa greffe capillaire, Rafael Nadal a choisi la technique FUE (Follicular Unit Extraction). Si vous vous êtes déjà un peu penché sur le sujet, vous savez sûrement que c’est l’une des méthodes les plus modernes et les plus appréciées aujourd’hui — surtout par les sportifs de haut niveau. Mais pas que : Matt Pokora a lui aussi utilisé cette technique pour lutter contre la perte de cheveux.

Contrairement à la technique plus ancienne appelée FUT (Follicular Unit Transplantation), qui consiste à prélever une bande entière de cuir chevelu, la FUE permet d’extraire des follicules un par un. Résultat : des cicatrices à peine visibles, sous forme de micro-points, pratiquement indétectables même si vous vous rasez les cheveux très court.

C’est une méthode peu invasive, qui a aussi l’avantage de permettre une récupération beaucoup plus rapide — et ça, pour un athlète comme Nadal avec un planning ultra chargé, c’est un critère décisif.

L’intervention se fait sous anesthésie locale. Vous restez éveillé, sans douleurs majeures, et il n’y a pas de points de suture à retirer après coup. Moins de risques, plus de confort, et un rendu naturel : voilà pourquoi de plus en plus d’hommes se tournent vers cette option quand ils envisagent une greffe capillaire.

Ce que nous enseigne l'expérience de Nadal sur les greffes capillaires modernes

Si vous vous souciez un peu (ou beaucoup) de votre perte de cheveux, l’expérience de Rafael Nadal avec ses greffes capillaires est une vraie mine d’informations.

Première leçon : nous ne sommes pas tous égaux face à la génétique, et votre compte en banque ne vous garantit rien. Vous pouvez choisir les meilleures cliniques, les techniques dernier cri… il n’existe pas de baguette magique contre la calvitie. Quand c’est génétique et que ça avance, bah… ça avance. La greffe peut vous aider, mais elle ne met pas le temps sur pause. Même si vous étiez milliardaire, vous n’auriez pas forcément le luxe d’une belle chevelure si votre ADN en a décidé autrement.

Il faut savoir rester lucide. Une greffe, oui, ça peut vraiment redonner un bon coup de boost dans le miroir. Mais ne rêvez pas à un retour direct à la crinière de vos 18 ans. Le but, ce n’est pas de vous transformer en membre oublié d’un boys band des années 90, mais plutôt de vous sentir mieux. Et franchement, c’est déjà énorme.

Et puis — ça, on ne le dit pas assez — une greffe, c’est rarement « one shot et terminé ». Si votre calvitie continue son petit bonhomme de chemin, il faudra peut-être y retourner. C’est un peu comme les abdos : vous ne faites pas une seule séance de sport pour être tranquille à vie, non ? Bah là, c’est pareil. Il faut suivre, entretenir, ajuster.

Mais bon, si même un monstre du sport comme Nadal s’y est mis… c’est bien que ça mérite d’y réfléchir, non ?

Photo de Nadal lorsqu'il était jeune Photo de Raphaël Nadal plus vieux avant sa greffe de cheveux.

Au-delà des cheveux, le champion reste inaltérable

Qu’il ait les cheveux épais ou clairsemés, Nadal reste — et restera — l’un des plus grands champions de l’histoire du tennis. Sa bataille contre la calvitie, aussi médiatisée soit-elle, n’est finalement qu’un détail dans un parcours sportif hors norme. À presque 38 ans, le Majorquin continue de défier le temps… aussi bien sur le terrain que sur sa tête !

Son histoire capillaire nous rappelle une chose toute simple, qu’on oublie parfois : même les plus grandes stars partagent les mêmes galères que nous. Et quelque part, ça rassure, non ? Ça montre aussi à quel point la médecine esthétique a évolué. Aujourd’hui, il existe des solutions de plus en plus pointues pour celles et ceux qui veulent agir contre la chute de cheveux — sans forcément en faire un tabou.

Qu’il continue ou non à entretenir sa greffe, qu’il opte un jour pour le crâne rasé ou qu’il garde une coupe maîtrisée, une chose est certaine : sa légende est déjà bien ancrée. Dans l’histoire du tennis… et, avouons-le, un peu aussi dans celle des greffes capillaires.

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